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Ressources – Recommandations pour la gestion de risque

La gestion de risque 

Recommandations générales concernant la gestion de risque

Durant l’entièreté de la séance, l’entraîneur sera responsable de la sécurité et le bien-être du participant, conformément à la politique de gestion de risque.  Prendre note des facteurs d’influence d’une séance :

      • Les changements climatiques,
      • L’hydratation et la nutrition du client
      • L’état de l’équipement
      • Niveau de fatigue du participant – surtout en situation de défi technique.
      • Niveau d’attention et d’engagement du participant
    • Toujours débuter par un échauffement physique et technique.  Cet échauffement servira pour l’évaluation des habiletés techniques et du niveau de forme.
    • Progression du simple au complexe dans le développement des habiletés et manœuvres.
      • Débuter dans un terrain peu complexe tel un terrain gazonné plat, progresser vers un terrain en deçà des aptitudes du participants afin de bien intégrer les enseignements, le client devra démontrer un niveau d’aptitudes élevé dans un terrain moins exigeant.
      • Challenger graduellement le participant vers un terrain et module progressivement de plus en plus difficiles.  Progresser vers le terrain visé pour le corps de la séance.
      • Terminer la leçon, lorsque possible, par une descente encadrée libre.  Cette descente sera moins exigeante au niveau physique et technique. Ceci complétera l’expérience par un moment ludique. Le client aura la chance d’expérimenter son apprentissage.  Il y aura rétroaction seulement s’il y a risque ou danger.  Nous devons toutefois gérer difficulté, vitesse et le risque.  Soyez vigilent à un relâchement de l’attention.
    • L’entraîneur devra connaitre le numéro d’urgence de la région, des procédures d’évacuation propres au territoire et avoir une connaissance approfindie du réseau, afin d’adapter continuellement la longueur et la difficulté de la sortie (est-il possible de retourner au point de départ aisément en cas de problème ou sommes-nous exposé ?).
    • Informer le client de notre localisation et du temps / difficultés requises pour le retour au point de départ.

Procédures d’urgences

    • A Bromont, le réseau entier comporte des bornes de localisation ainsi que le numéro d’urgence. Repérez-les!
    • Pour un entraîneur hors Bromont, il faut en tout temps être capable d’informer sa localisation aux services d’urgences.  S’assurer du réseau cellulaire afin d’appeler les secours.  Notez que l’application « boussole » contient les coordonnées GPS de votre localisation.
    • À Bromont Montagne d’Expériences, avec l’achat d’une passe de remontée mécanique, les services d’urgences sont fournis par la station. Sur le terrain de BME, il est requis de prodiguer les premiers soins et de stabiliser / sécuriser la victime avant l’arrivée des patrouilleurs, qui prendront en charge la situation.  Sachez bien communiquer votre position exacte à la répartition, en utilisant par exemple le code situé sur les canons à neige, l’embranchement des pistes de ski ou encore le numéro de sentier.  Soyez le plus précis possible.

En tant que guide professionnel, vous vous engagez à :

  1. Considérer l’intérêt du client comme votre obligation professionnelle fondamentale.
  2. Vous acquitter de vos obligations et devoirs professionnels avec intégrité et objectivité.
  3. Avoir les compétences techniques et les brevets des fédérations, si applicable, nécessaires pour fournir un service sécuritaire et de qualité à vos clients et maintenir un niveau de compétence élevé.
  4. Planifier et préparer le déroulement et la logistique des sorties en fonction du confort, de la sécurité, des capacités et de la condition physiques de chacun de vos clients.
  5. Respecter les ratios d’encadrement relatifs au tourisme d’aventure et à l’écotourisme (réf. Guide de gestion des risques).
  6. Encadrer le déroulement des sorties avec vos clients, et ce, en tout temps.
  7. Faire de l’animation pour vos clients lors des activités.
  8. Sensibiliser vos clients à l’éthique environnementale (respect de l’environnement).

Sécurité

En tant que guide professionnel vous vous engagez à jouer un rôle actif dans la prévention et la gestion de la sécurité, entre autre en posant les gestes suivants :

  • Avant le départ de l’activité :
  1. Réunir tous les participants de l’activité et faire un briefing complet qui englobe tous les éléments importants concernant l’activité qu’ils s’apprêtent à pratiquer.
  2. Offrir, lorsque nécessaire, une formation de base pour la pratique de l’activité.

Pendant l’activité :

  1. Faire un court briefing à chaque étape marquante de l’activité (passage dangereux, niveau de difficulté plus élevé, etc.)
  • Après l’activité :
  1. Faire un suivi auprès de vos clients (commentaires sur l’activité qu’ils viennent de pratiquer) .
  2. Faire un suivi auprès de l’entreprise (commentaires sur l’activité qui vient de se dérouler) .

Le guide s’engage à :

  1. Se conformer au présent code de déontologie.
  2. À détenir les cartes attestant la validité de sa formation de Respiration Cardio-Respiratoire (RCR) ainsi que la validité de sa formation de premiers soins et/ou de sa formation de premiers soins en régions isolées (selon la zone dans laquelle se pratique l’activité). Une copie de ces cartes doivent être disponible sur demande et ce, en tout temps.
  3. À détenir les cartes attestant la validité de ses formations techniques reliées aux activités qu’il guide. Une copie de ces cartes doit être disponible sur demande, et ce, en tout temps.
  4. Tenir un carnet de bord, à jour, de ses sorties attestant de :
    • L’expérience personnelle en matière de plein air;
    • L’expérience professionnelle en tant que guide (chef, assistant, autre) d’aventure et d’écotourisme.

Politique de gestion de risque

Voici la politique de gestion de risque et les standards de pratique de l’industrie du cyclisme.  Nous devons connaitre les risques inhérents à la pratique du vélo de montagne ET  appliquer ces procédures de réduction des risques. Un plan d’action devra être suivi.

Les risques sont les suivants : 

Risque humain :  La condition physique et mentale des participants, les niveaux d’habiletés, leur niveau de connaissances, et leur expérience.  Nous devons nous efforcer de connaitre et de reconnaitre ces facteurs dans le cadre de notre leçon

Risques de l’environnement :  Température et météo, le terrain et la gestion du temps.  Connaitre les conditions météo, connaitre le secteur et les sentiers, en plus d’être capable d’évaluer la longueur d’une sorte en fonction de la vitesse des clients sont essentiels à considérer.

Risques de l’équipement :  Une bonne préparation de l’équipement et une vérification de l’équipement du client sont des facteurs essentiels à considérés.  Ces derniers ne devraient jamais constituer un risque et nous nous devons de prévoir l’imprévisible.  Des trousses de réparation et de premiers soins sont essentiels.  Des procédures de vérification de l’équipement, de l’habillement et des protections devraient tous être faits.  D’autres équipements tels que des radios ou cellulaires, avec la confirmation de réception de l’appareil (ou non) de tout le parcours doivent être prévus.

Enseignement et guidage :  Le choix de terrain, la condition des sentiers, l’élévation, la durée estimée de la sortie et la difficulté des descentes doivent être pris en considération.  Il est de notre devoir d’évaluer notre clientèle et de prendre les bonnes décisions afin d’assurer leur protection.

Évaluation des risques

Avec une évaluation de ces risques, nous pourrons mesurer notre degré d’exposition.  Il y a certains facteurs sur lequel nous avons un contrôle, et certains autres qui sont en dehors de notre contrôle.  Nous devons prioriser les risques inhérents et trouver le meilleur compromis afin que l’expérience client soit positive.

Idéalement, la gestion de risque se déroule en arrière-plan, le client se concentre sur sa propre expérience.

Une bonne communication entre l’entraîneur et le client devra être faite afin de mettre le client conscient des risques inhérents et que tout est fait pour assurer sa sécurité.

Un plan d’évacuation d’urgence est essentiel selon la localité de la leçon, plusieurs de ces paramètres sont spécifique au site de pratique.  L’entraîneur se doit de connaitre les particularités de son environnement.

Risques humains inhérents

Risque :  Appréhensions et peurs des participants.

Le facteur humain doit être toujours considéré, nous devons prévoir l’imprévisible et offrir une leçon adaptée à la réalité du client.

Les entraîneurs doivent être jumelée à des clients dont leurs besoins peuvent être rencontrés par leurs compétences.  L’entraîneur, de concert avec l’entraîneur chef devra connaître ses limites et référer au besoin un client qui dépasse son niveau de compétences.  Il est également à noter qu’un entraîneur peut être un expert dans l’enseignement des débutants.  Un entraîneur expérimenté peut être une référence pour une clientèle particulière et il peut ne pas être apte à donner une clinique pour client avancé.

Un niveau entraineur niveau 1 débutera sa progression en encadrant une clientèle débutante dans un contexte de sentiers non-complexes.  Il développera ses aptitudes afin de répondre aux besoins d’une clientèle intermédiaire ou avancée.

Un niveau 3 aura la capacité de gérer un groupe dans un terrain complexe et exposé.  L’expérience est définitivement un atout essentiel lorsque l’on guide en vélo de montagne

Le grand danger humain est un pilote qui « bloque » lors d’un moment critique pour le passage d’un obstacle ou un saut. Nous devons être des experts pour lire les participants et recadrer le cours si nécessaire.  Faites confiance à votre petite voix intérieure.  Avec l’expérience, nous sommes capables de ressentir un problème majeur avant qu’il n’arrive.

Risque :  Fatigue / exténuation.

Ne devons en tout temps prévoir les limites physiques ou mentales d’un client.  Une fatigue tant physique que mentale peut augmenter grandement le risque et l’exposition.  Il est à noter qu’un apprenant qui essai de reproduire une technique nouvellement apprise fatiguera sont système nerveux central et aura une nette dégradation de ses habiletés.  Une bonne évaluation de la fatigue doit être faite, en tout temps.  L’itinéraire et les choix de sentiers / distance / difficulté des sentiers doit être adaptés, même s’il dévie du plan initial.

L’entraîneur devra toujours préparer son itinéraire en conséquence.  Prévoir un plan B afin de revenir facilement au point de départ, en choisissant des sentiers avec peu de dénivelé positif ou négatif, avec peu d’obstacles.

Risque :  Modules techniques et terrain exposé et complexe. I.E. modules aériens, sections pentues, sentiers techniques rocailleux et racineux). 

Pour une clientèle avancée, qui aura fait la démonstration de leurs compétences avancées dans des sentiers plus faciles, l’exposition au risque est plus grande.  Un client qui pratique des manœuvres aériennes ou des sentiers rapides et techniques sera toujours à risque, c’est la nature du sport.  Le risque doit être contrôlé avec une progression juste et adaptée.

Acceptation des risques du client.

Voici quelques considérations qui peuvent être retenus lorsque l’on guide un client avancé dans des conditions complexes :

Être toujours à proximité d’un sentier d’évacuation / lieu de retour.  LA question à se poser :  s’il arrivait un accident majeur en ce moment, quels seraient les difficultés rencontrées pour évacuer un client ?

Progression et acquisition des bases du pilotage.  Effectuer une démonstration de la technique sur des obstacles faciles et faire pratiquer.  Sur un obstacle facile, la technique doit être parfait, car il faut anticiper une dégradation de la technique sur un terrain challengeant.  Un petit problème de pilotage dans le stationnement = un gros problème en sentier exposé !

Le client doit savoir reconnaitre ses limites.  L’entraîneur se doit d’arrêter l’activité avant l’incident (exemple, un saut avec la mauvaise technique et dangereuse = fin de l’activité).

Équipement de protection accrue.  Optez pour un casque intégral et des protections dorsales, genou, coudes, shorts de protections, pantalons.  Prévoyez plus de protections que pas assez.

En tout temps, gérez le facteur humain, gérez la vitesse du client en se positionnant à l’avant du client, « à la vitesse du coach ! », puis à l’arrière lorsqu’il y a un consensus au niveau de la vitesse et des risques à prendre.

Lorsque possible, toujours débuter la progression dans un parc d’habileté ou les modules sont contrôlés, puis progresser en sentier.  Les sentiers comporteront des difficultés que les parcs d’apprentissages n’auront pas. Le saut peut être de la même dimension, mais en ajoutant des arbres, un terrain plus glissant, racines et / ou roches, nous augmentons l’exposition.

« World class features, world class safety ».  Traduction : obstacles de classe mondiale, sécurité de classe mondiale.

Un itinéraire adapté pour les clientèles et les lieux d’apprentissages sont en phase de conception.  Ceci permettra à l’entraîneur de prévoir son cours à l’avance ainsi que réduire grandement l’improvisation. Avec une progression standardisée, nous diminuerons les risques.

Risques inhérents à la pratique de l’activité

Les chutes

Les chutes sont sans contredit le plus gros risque en vélo de montagne.  L’ensemble de notre gestion de risque doit être orienté vers la prévention des chutes. Voici quelques considérations à prendre pour réduire les risques liés à l’activité.

Tout d’abord, une évaluation des faiblesses doit être faite. Elle pourra être faite sur un terrain en gazon, un espace ouvert en terre battue, un stationnement ou encore dans un sentier très facile.

Choisir une progression lente dans l’enseignement des activités.  Limiter son choix d’enseignement à deux habiletés fondamentales et en option, une manœuvre.  Ceci permettra à l’apprenant de bien pratiquer cette facette de son pilotage plutôt que d’éparpiller son enseignement.  Less is more !

Choix des sentiers

Diminuer la difficulté du sentier pour l’enseignement technique.

Toutes les difficultés ou modules sont optionnelles. Ne jamais encourager un apprenant à dépasser ses limites, la motivation de ce dernier soit être intrinsèque.

Pour entraîner une difficulté technique

Marcher la section et prenant soin d’expliquer la technique, le point d’engagement (point de non-retour), la ligne et la vitesse à prendre.  Laisser l’apprenant visualiser la ligne et prendre des points de repères visuels.  L’apprenant pourra remonter la section, visualiser, sentir la technique à effectuer, avoir des pensées positives et ensuite s’engager dans la ligne.  L’entraîneur pourra, lorsque le terrain et la vitesse le permet, de se placer judicieusement dans la ligne pour porter assistance en cas de chute.  Cette technique permet de ralentir une chute, un peu comme un instructeur de judo le ferait pour diminuer la vitesse d’une chute au sol.

Dans l’enseignement de groupes jeunesses, nous pouvons leur enseigner à effectuer une roulade de judo sur un matelas ou encore sur le gazon.  Autre technique, prendre des « crash pads » d’escalade afin de protéger l’apprenant d’une chute dans un arbre ou des roches.

Déterminer le niveau d’engagement. Nous sommes le dernier mot pour l’essai, ou non, d’un module ou difficulté (nous sommes le « kill switch », le dernier mot).

Déterminer les objectifs du cours selon les besoins du participant et non ses volontés (ex. je veux sauter, mais je ne maîtrise pas encore les bases du pilotage).

Suivre les recommandations de son cours de premiers soins, RCR et idéalement, le cours de secourisme en région éloigné de 20 heures ou 40 heures.

Tenter de respecter le « golden hour » pour l’évacuation d’un blessé.  Être à proximité d’un lieu d’évacuation (en sentier, nous sommes facilement loin d’un accès pour l’ambulance).

Risques inhérents de l’équipement

Risque :  Bris de matériel.

Une mauvaise utilisation du vélo peut causer un bris.  Un mauvais bris loin du lieu du retour peut augmenter l’exposition et la sécurité des participants.  Un petit 30 minutes de vélo peut être une marche de 1-2 heures, avec un vélo, en plus d’offrir une expérience assez ordinaire !

Savoir prévoir l’imprévisible en adaptant son itinéraire avec diligence.

S’assurer d’avoir en sa possession le nécessaire pour la réparation, avec les standards du vélo du client. Le client à une chaine 9 vitesses ? Un pneu 26 pouces ?  Soyez prévoyant.

Procédez à une vérification du vélo et des boulons, en plus de l’équipement de protection au début de chaque cours, et anticiper une dégradation du matériel – comme des patins de freins qui se dégradent rapidement dans la boue ou un pneu qui fuit et qui baisse la pression en deca de la pression suggérée.

Le vélo de l’entraîneur doit être en condition A1 et doit servir de standard.

Limitez les risques de bris en réduisant la vitesse et en adaptant la difficulté technique du sentier emprunté.  Choisir un itinéraire nous permettra toujours d’atteindre le point de départ aisément, sauf lorsque l’entraîneur en a les compétences et qu’il partage ce risque avec le client en l’informant.  Notez qu’il n’est pas toujours nécessaire de choisir le sentier le plus loin et exposé.  Une leçon peut être efficace en prenant des sentiers à proximité.

Risques inhérents environnementaux

Nous sommes extrêmement privilégiés de pouvoir pratiquer notre sport durant les quatre saisons, du vélo de montagne au fatbike, avec aisance.  Mais, le corps à des limites !  Bien qui n’existe pas de mauvaises températures, que de mauvaises façons de se vêtir, plusieurs points sont néanmoins à considérer :

Prévoir les changements de température en observant la météo, les changements rapides de conditions, et en prévoyant des changements de vêtements qui s’imposent.

En vélo, bien que l’effort physique peut-être grand, et l’opportunité d’augmenter la température corporelle avec l’effort est présent, il est à noter que les régions à risques sont les pieds, les mains et la tête.  Il y a une limite à porter des gants très chauds car la dextérité peut être affectée.  Des équipements adaptés existent, comme des imperméables adaptés aux vélo de montagne, des souliers de vélo doublés et imperméables, des « pogues » en néoprène au guidon et des casques avec visière (dans les cas extrêmes de fatbike !).  Surtout lorsque qu’on entraîne des groupes successifs, dans des journées successives de mauvais temps, sachez bien vous vêtir.  Il est important d’être « smart », et non « tough ».

Les éclairs et un vélo (même en carbone !), ne font pas bon ménage.  Sachez bien vous protéger en vous mettant à l’abri.  Comme notre sport est souvent exposé en forêt, sachez reconnaitre les endroits qui sont à risque.

Une pluie abondante peut affecter grandement l’état d’un sentier, augmentant par le fait même son niveau de difficulté.  Des conditions de boue très glissantes, surtout dans un terrain argileux, des roches et racines détrempés peuvent être de vrais pièges.  Sachez reconnaitre ces risques et adaptez votre conduite et l’ajustement de votre équipement, en baissant la pression de vos pneus par exemple.  Choisissez toujours un sentier un peu plus facile qu’à la normale.

Vous pourriez avoir en votre possession avant le départ des vêtements d’appoints pour les clients.  C’est une excellente idée de garder dans la voiture une poche de vêtements à prêter.  Vos clients vous remercieront !

Prévoyez un changement de vêtements pour le retour.  Vous me remercierez du conseil !

En tout temps, prévoyez votre itinéraire selon votre niveau de confiance.  Adaptez votre circuit pour être à moins de 20 minutes du point de départ, en tout temps.  Prévoyez un abri au retour.

Consulter le rapport météo, devenez un météorologue amateur.  Ceci augmentera votre crédibilité et vos connaissances.

Attention :

  • Température de 5 degrés Celsius et plus pour le vélo de montagne
  • Température au-dessus de -20 degrés Celsius pour le vélo hivernal
  • Les forts vents et éclairs peut faire arrêter le télésiège, vous exposant à une montée longue et pénible.
  • Les forts vents peuvent causer la chute d’un arbre en forêt, ceci arrive fréquemment.
  • Évitez les journées orageuses.  Les éclairs, les chutes abondantes de pluie ou de neige (20mm et plus, 3mm et plus à l’heure) et la grêle sont à éviter.

On vous a deja parlé de Covid?  Maintenant parlons des tiques!

Comme nous sommes maintenant dans une région chaude concernant la présence de tiques porteuses de la maladie de Lyme, nous devons être vigilants!  Dans la mesure du possible, portez des vêtements longs.  Plusieurs produits sont en vente contre les tiques, et les trucs de grand-mère sont nombreux sur le net.  Ca fonctionne vraiment?  A vous de faire vos recherches, aucune donnée fiable n’est disponible en ce moment.  Le meilleur truc est de scruter à la loupe toutes les parties du corps une fois dans la douche.

Si vous détectez une tique

  • Enlevez-la avec des pinces prévues à cet effet.
  • Gardez la tique dans un bocal en plastique afin de la faire analyser
  • Si la tique s’est enfoncée dans la peau moins de 24 heures, parlez en à votre médecin ou pharmacien.  Ils pourront vous donner un antibiotique de 24 ou 48 heures.
  • Si vous avez un doute, si vous éprouvez des symptômes, n’hésitez pas à demander une sérologie de Lyme.  Vous aurez votre résultat à l’intérieur de 1-2 semaines.
  • Parlez à votre médecin!

Risques inhérents causés par le transport roulier

Aucun transport dans un véhicule personnel sans l’autorisation de bikeskills.

Respecter les règles de la sécurité routière

Assurer le transport sécuritaire du matériel

Un transport de clients ne doit être fait que par un entraîneur expérimenté, avec un véhicule adapté

Fiches accident

https://bikeskills.ca/fr/rapport-accident/

  1. Le code d’éthique professionnelle

Le code d’éthique du PMBIA et de Sport Canada peuvent être trouvés ici :

  1. Les lignes directrices du service à la clientèle
  • Le premier lien avec le client est par le biais de la plateforme bikeskills
  • La plateforme contient les informations concernant les cours de groupes, les profils et disponibilités des entraîneurs.
  • L’administration des cours, le contact avec le client, le paiement et la prise de réservation est prise par la plateforme et l’administration de bikeskills.
  • L’entraîneur devra faire la communication finale avec le client.
  • Toute plaintes devra être communiqué à Ian Hughes, entraîneur chef de bikeskills.  L’administration de bikeskills s’occupera du traitement de la plainte.
  • Le site web comporte les aptitudes physiques et techniques minimale pour chaque cours et pour chaque endroit.  Cette page comporte également des indications concernant la politique de gestion de risque de l’entreprise, les risques inhérents de l’activité ainsi que les procédures de sécurité.  https://bikeskills.ca/fr/habilete-condition-physique/
  • Un formulaire d’acceptation des risques est disponible sur le site et devra être signée par tous les participants.
  • Un rapport d’accident est disponible en version électronique ou papier sur notre site web
  1. La sécurité au travail
  • Telephone d’urgence :  911
  • Telephone de bikeskills (Ian Hughes):  521.5301
  • Telephone du Centre National de Bromont : 534.3333 (si nécessaire, lors d’un incident sur le terrain du Centre National)
  • Telephone de Bromont Montagne d’Expériences : 534.2200 poste 3845 (patrouille) (si nécessaire, lors d’un incident sur le territoire de BME)
  1. Information sur l’industrie touristique

 

VOUS ÊTES RESPONSABLES DE VOTRE SÉCURITÉ

Vous devez aviser un parent ou un ami de votre date de retour. En cas de retard, cette personne devra communiquer avec nous afin que nous prévenions la Sûreté du Québec d’entamer les procédures de recherche.

QUELQUES RÈGLES DE SÉCURITÉ

  • Planifier adéquatement vos sorties.
  • Maîtriser les techniques de base selon votre activité.
  • Connaître et respecter vos limites.
  • Reconnaître les risques et les dangers qui vous entourent.
  • Apporter une trousse de premiers soins et une trousse de réparation.
  • Avoir avec vous l’équipement de sécurité obligatoire.
  • Par temps orageux, adopter les mesures de sécurité de protection contre la foudre.
  • Ne jamais tenter de vous approcher d’un animal sauvage.

Foudre :

  • À l’approche de l’orage, mettez-vous à l’abri, même s’il ne pleut pas.
  • Si vous êtes sur l’eau (baignade ou embarcation), regagnez la rive et éloignez-vous de l’eau.
  • Tenez-vous loin des arbres isolés ou de tout objet en hauteur.
  • Si vous êtes un groupe, dispersez-vous à plus de trois mètres les uns des autres.
  • Ne jamais s’abriter sous un parapluie ouvert.
  • Attendre que l’orage passe et continuer votre activité.
  • En cas extrême contacter les secours.

Hypothermie:

  • Si vous soupçonnez que vous ou un membre de votre équipe êtes menacés par l’hypothermie, réagissez immédiatement. Mettez-vous à l’abri des intempéries, changez-vous et enfilez des vêtements secs, absorbez des aliments ou des breuvages énergétiques faciles à digérer, prenez le temps de vous reposer. S’il n’y a pas d’amélioration, ÉVACUEZ!

Perdu en forêt :

  • Rester calme.
  • Vous servir de votre carte afin de retrouver votre chemin.
  • Cherche une clairière, vous rendre sur les berges d’un cours d’eau.  Il est important de demeurer au même endroit, de ne pas se déplacer. Ce rendre visible du haut des airs.
  • Si vous trouver un abri vous y abriter.
  • Donner 3 coup de sifflet; signal de détresse internationalement reconnu. Ou utiliser un moyen de communication.
  • Attendre les secours.


Articles de références pour les entraîneurs

Manuel de l’employé

La séance d’entraînement

Gestion de risques

Séance type pour débutant